LE COSTA RICA d'AUTREFOIS EN IMAGES
Les villes de provinces, les régions du Costa Rica...
Heredia : située sur le piémont du volcan Barva, la quatrième ville du pays surnommée « cité des fleurs * » a été fondée en 1706 sous le nom de Cubujuqui, prenant son nom d’Heredia en 1763. Heredia était alliée dans les années 1820, à la ville de Cartago lors de la lutte des Conservateurs (Cartago et Heredia), contre les Progressistes (San José et Alajuela).

* Heredia n’est pas en fait la cité des fleurs, comme aiment à le souligner certains guides de voyages, mais c’est San Joaquin (dans la banlieue d’Heredia) qui s’appelle « de las Flores », et ce non pas du fait de la quantité de fleurs qui poussent dans la région mais à cause d’un certain monsieur Flores qui avait 7 jolies filles à marier et que les hommes allaient admirer...

Heredia, la Basilique* de l’Immaculée Conception
Carte postale colorisée années 1900 et 1960
 Le « Parque Central » Heredia
Carte postale années 1960
* La Basilique a été construite en 1797.

Vue aérienne d’Heredia, la Basilique et le Parque Central au centre
Carte postale années 1960		 La Basilique d’Heredia,
en 1er plan le Parque Central
Carte postale années 1960
Un village dans la province d’Heredia
Carte postale années 1970

Les Vallées d’Orosi et de Turrialba : la riante Vallée d’Orosi a vu l’établissement des tout premiers colons au Costa Rica. L’église d’Ujarrás (de nos jours en ruine) édifiée entre 1570 et 1580 est la plus ancienne église coloniale du pays, celle d’Orosi (elle, bien restaurée) dans la « Parroquía de San José » a été édifiée au XVIIIe siècle, (à noter un petit musée dans le joli cloître). La Vallée de Turrialba, abrite la ville du même nom, cité dynamique, (bien qu’elle ait perdu de son importance lors de la construction de la route de l’Atlantique San José – Limón), Turrialba est une base pour de nombreuse excursions, visites et activités sportives dont le rafting sur les rios Reventazón et Pacuare.

Centrale électrique « Anonos »*
Carte postale années 1900
Juan Viñas **, Costa Rica
Carte postale colorisée années 1900
Institut Interaméricain d’Agriculture Scientifique de Turrialba***
Carte postale années 1960
* En 1889, la Compagnie d’électricité « Costa Rica Electric Light & Traction Company Ltd », (anciennement appelée « Compañía de Luz Eléctrica de Costa Rica »), avec à sa tête don Minor Cooper Keith le fameux industriel nord-américain, construit 2 centrales hydro-électriques dont celle de « Anonos » entre San José et Escazú. La centrale d’Anonos avait une capacité de 600 KW, de nos jours, elle est toujours en service.
Rappelons que San José a été la troisième ville au monde (après New York et Paris), a avoir bénéficié de la lumière publique dans la nuit du 9 août 1884 à 18h30, 25 ampoules de 25 watts sur un fil électrique tendu de l’ « Avenida de las Damas », depuis le Parque Nacional (en face de l’actuelle Bibliothèque Nationale) jusqu’à l’immeuble des Postes (Correo Nacional), illumina la rue, provoquant une grande manifestation de joie et d’admiration…
Dans l’ancien quartier Aranjuez, à l’angle de l’avenue 3 et de la rue 15, c'est-à-dire à l’angle nord-est de l’ancienne Fábrica Nacional de Licores (de nos jours Centre National des Arts Contemporains) un petit générateur électrique de 75 CV et produisant 50 watts a été installé, profitant de la chute de 15 mètres des eaux provenant des surplus des conduites d’eau de la ville.
* Juan Viñas : Bourgade situé entre Orosi et Turrialba, qui doit sa prospérité au café.
**Cet Institut est devenu le CATIE (Centre Agronomique Tropical de l’Investigation (recherche) et de l’Enseignement).

Rio et Vallée Reventazón
Cartes postales colorisées années 1930 et noir et blanc années 1920

Eglise d’Orosi, avant et après sa restauration
Cartes postales années 1950 et 1960
Cascade* d’Orosi
Carte postale année 1900
* Cette cascade est située dans le Parc National Tapanti.

Forêt costaricienne
Carte postale année 1900
Cascades de Barranca*
San Ramón
Carte postale année 1900.
Etablissement thermal à
« Aguas Calientes** »
Carte postale année 1900
* Barranca : de nos jours, c’est un lieu joliment appelé « catarata de las Musas », (cascade des muses), aux environs de San Ramon, sur le Rio Barranca. En fin de semaine les « ticos » y viennent en famille : petites piscines, restaurants, sentiers et cascades…
** Aguas Calientes est situé juste après Tejar, à 3 kilomètres au sud de Cartago, l’établissement thermal n’existe plus de nos jours.… mais il y a toujours un « balneario » ( sources d’eaux chaude), et une aire de pique nique.

La Côte Atlantique : par de nombreux aspects, la côte Atlantique (ou caraïbe) est un monde « à part » du reste du pays. Puerto Limón, au charme désuet, en est la capitale de région. Ici les cultures afro caraïbes, indiennes, métisses se côtoient…On y danse et chante du reggae, de la salsa et du merengue… Le sud propose les plus belles plages (souvent de sable clair) du Costa Rica. L’intérieur à la frontière avec le Panama, est encore l’habitat des Indiens Bribris. Enfin, Tortuguero est une « petite Amazonie », sanctuaire de la vie sauvage…

Palmiers au crépuscule sur la côte Atlantique
Carte postale colorisée années 1930,
la même prise de vue en noir et blanc années 1910
Lagune à Parisima*
Carte postale colorisée années 1930
* Parisima est située à mi distance de Tortuguero et de Puerto Limón, au nord-ouest
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Mise à jour : juin 2012
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