Les volcans du Costa Rica
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Répartis sur 3 cordillères (Guanacaste,Tilaran et Centrale) les 116 volcans du Costa Rica, dont  5 actifs (Arenal,  Irazu, Poas, Rincon de la Vieja, Turrialba) et 2 endormis (Barva et Orosi), font partie intégrante des paysages costariciens.
Dangereux pour les uns, en sommeil pour d'autres, tous les  volcans du pays sont de type andésite ; ils se sont formés quand 2 plaques (ou plus) sont projetées l'une contre l'autre (la plaque continentale plus lourde passe par-dessus la plaque océanique). La friction crée une pression énorme et produit le magma.
A Heredia, l'Institut de Vulcanologie OVSICORI sera passionnant à visiter pour en savoir encore plus.

Pour voir des documents anciens sur les volcans du Costa Rica :www.costarica-nature.org/volcans

Quelques explications sur les volcans
 Les spécialistes ont distingué au moins 5 « formes » de volcans et 6 « types de dynamisme éruptif ».

Les cinq formes de volcans
 La forme d'un volcan est déterminée en fonction, d'une part des dynamismes éruptifs,
d'autre part par la composition des matériaux qui composent la lave et les dépôts pyroclastiques.

1/ Caldeira (ou caldera) : c'est un vaste trou, en forme de cercle, formé lors d'une (ou plusieurs) éruption violente ou d'une énorme émission de lave.
2/ Cônes : ils sont de 2 types.
Cône hawaiien : il est formé par des fontaines de lave qui en s'écoulant restent liquides, puis se soudent entres elles. Ce type de cône présente une structure stable et parfois importante.
Le cône strombolien : c'est l'une des formes (structures) volcaniques les plus répandues (avec les strato-volcans). Les pentes formées par l'accumulation de matériaux détritiques (éjectés depuis la bouche éruptive), varient entre 25 et 35°C. Ces matériaux non stabilisés forment des cônes de plusieurs centaines de mètres.
3/ Dôme : les dômes sont formés par l'extrusion de laves visqueuses qui au lieu de s'écouler vers le bas, s'accumulent au sommet du volcan. Ainsi sont créés des dômes ou des aiguilles. Ce type de volcan présente des pentes raides et une apparence massive.
4/ Volcan bouclier : formé par l'éjection de laves fluides, cette forme de volcan est la plus grosse de toutes, le diamètre peut atteindre plusieurs kilomètres. La pente est faible, entre 4 et 10°.
5/ Strato-volcan : il est formé par un empilement de laves et de matériaux explosifs sur des milliers (ou des millions) d'années. L'activité d'un strato-volcan est effusive et explosive. Aux pentes raides, ce type de volcans constitue près de la moitié des volcans de la Terre.

Les six types de dynamisme éruptif
Les types d'éruption sont déterminés par les caractéristiques
du magma (fluide ou visqueux) et par la forme de la cheminée.

1/ Hawaiien : (de Hawaii où ce type de volcans est le plus présent). Ce type d'activité est caractérisé essentiellement par le rejet de lave très fluide, pauvre en silice et en vapeur d'eau. La lave liquide ou visqueuse peut s'écouler sur les pentes à plusieurs dizaines de kilomètres heure... certains volcans de ce type abritent un lac de lave dans son cratère. Les explosions sont rares, même si certains crachent des roches.
2/ Péléen : (de la Montagne Pelée en Martinique). Le magma riche en silice et en vapeur d'eau, très visqueux se libère en expositions particulièrement violentes... avec des nuées ardentes (mélange de gaz chaud, de cendres et de fragments).
Le magma, dont la viscosité est remarquable, ne s'écoulant pas, forme alors un dôme ou des aiguilles au dessus du cratère qui peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres.
3/ Plinien : (de Pline le Jeune qui décrit l'éruption du Vésuve de 79 après JC). C'est un type de volcans aux explosions particulièrement violentes et dévastatrices. Le magma étant riche en silice et très riche en gaz, il remonte très rapidement à la surface... s'ensuit un jet continu composé de cendres et de gaz chauds qui peut s'élever jusqu'à 10 kilomètres d'altitude à des vitesses vertigineuses.
4/ Strombolien : (de Stromboli, île volcan italienne située en mer Tyrrhénienne, au large de la Calabre). Des explosions sous forme de magnifiques gerbes de laves rougeoyantes, tel un feu d'artifice, font de ce type de volcan le plus esthétique à observer... La lave, dont la viscosité est relativement riche en silice, en s'échappant du cratère, provoque une libération de gaz qui sont propulsés en même temps. La lave éjectée, d'une température relativement basse et se refroidissant dans l'air retombe sous forme de bombes ou de scories créant ainsi un volcan à la forme conique aux pentes raides.
5/ Surtseyen : (de Surtsey. Le 14 novembre 1963, au sud de l'Islande, une éruption volcanique sous-marine donnera naissance à une nouvelle île : Surtsey*). C'est dans les profondeurs (relativement faibles) des mers  que prend naissance ce type de volcans. Le magma et les gaz éruptifs entrant en contact de l'eau créent un énorme bouillonnement qui se libère en explosion, des cendres sont projetées... et peuvent enfanter une nouvelle île...
6/ Vulcanien : (de Vulcano, île italienne, dans l'archipel des îles Eoliennes, situées en mer Tyrrhénienne, au large de Messine en Sicile). La caractéristique principale de ce type éruptif est qu'aucune coulée de lave n'est émise. Le magma est moyennement visqueux et riche en gaz. Projetés, les lambeaux de lave aux parois vitrifiées, qui renferment des gaz tels des ballons retombent au sol une fois gonflés (par les gaz) en bombes en « pomme de pain ». Ce dernier type est limité aux zones de subduction.
 
* Le nom de SURTSEY vient du géant « SURT » qui répand le feu sur le Monde lors du crépuscule des Dieux...

Les 5 volcans actifs

Arenal 

Irazu
Poas
Rincon de la Vieja
Turrialba

Les 2 volcans endormis

Barva
Orosi


D 'autres volcans du Costa Rica


Cacao
Chato
Miravalles
Tenorio
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Pour consultez le descriptif des volcans, cliquer sur la carte ou dans l'index sur l'un des volcans

Les 5 volcans actifs du Costa Rica

VOLCAN ARENAL

Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif : strombolien
Altitude à son sommet : 1 643m

Situation : Vallée de San Carlos au coeur du Parc National Arenal (Province d'Alajuela))

Un peu d'histoire : depuis 3 000 ans, cette montagne était endormie (ou presque), mais le 29 juillet 1968 à 7h30 le volcan explose tuant quelque 80 personnes et des milliers de bovins.Toute la nuit précédente il fait entendre des tremblements. Depuis cette dernière explosion, avec une grande régularité (toutes les 2 à 3 heures) il émet des projections de lave et de cendres. Les dernières explosions importantes se sont produites à la fin des années 70 créant un deuxième cône et en 1993.

Type de manifestations vulcanologiques : régulièrement, émissions et projections de laves andésites (donc particulièrement dangereuses) et de cendres. A noter que depuis octobre 2010, Arenal est entré dans une phase nettement plus calme *. Des sources d’eau chaude, chauffées par le magma en fusion, jaillissent de-ci de-là et réchauffent ainsi des rivières, comme celle de Tabacon ou (plus intime) Ecothermales, pour la plus grande joie des amateurs de bains thermaux : Ecothermales - Baldi - Tabacon Resort
* Le volcan Arenal, l’une des grandes attractions du Costa Rica, montre des signes d’évolution vers une phase de repos selon les vulcanologues costariciens. La dernière explosion date d’octobre 2010. Tous les volcans ont des cycles d’activité et de repos. Les scientifiques ont pu mettre en évidence qu’Arenal a des cycles de 600 ans ; Une caméra a été installée par l’OVSICORI* afin de surveiller le « monstre » en temps réel.
** OVSICORI : Observatoire de Vulcanologie et Sismologie du Costa Rica

Description : c'est un cône presque parfait qui se dresse dans la vallée de San Carlos, son manteau est recouvert d'une végétation rase de couleur verte sur son flanc ouest, de cendre grisâtre sur son flanc est.
Au sud le cône du volcan Chato (1 100 m) dresse sa silhouette paisible. Il abrite un lac de cratère aux eaux vert tendre.

Faune : nombreux oiseaux (toucans, colibris, rapaces...) et aussi papillons, singes hurleurs, insectes, tatous, coatis...

Flore : sur les pentes du volcan, cèdres, chêne noirs... dans la plaine sont cultivés, plantes ornementales, orangers, cacao...

Accessibilité : ouvert tous les jours de 8h à 16h. (Droit d'entrée 10 USD)
Ascension au volcan interdite car dangereuse, le « monstre » s'observe parfaitement de la vallée.
On peut toutefois (de préférence avec un guide spécialisé), observer les coulées de laves dans le Parc National Arenal.

Observation : le spectacle est magnifique, de préférence la nuit ; la lave d'un beau rouge vif prend alors une autre dimension... un véritable « son et lumière » naturel ! Mais à contempler de loin. C'est le plus actif de tous et le plus dangereux du pays, mais aussi très surveillé. Depuis octobre 2010, seules des émanations de fumée et de gaz s'échappent du cratère.

Équipement : seules des jumelles sont nécessaires... et un bon pull pour l'observation de nuit.

Le volcan Arenal en Images...
Volcan Arenal au crépuscule
Volcan Arenal vu de la Fortuna
Volcan Arenal à l'aube
Volcan arenal vu de la route
de San Rafael de Guatuso
Volcan Arenal
vu d'el Castillo
Lac Arenal au couchant


VOLCAN IRAZU
Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif : strombolien
Altitude à son sommet : 3 432 m

Situation : dans la Cordillère Centrale, au coeur du Parc National Irazu, créé en 1955, à 28 Km, (à vol d'oiseau) à l'est de San José. Province de CARTAGO.

Un peu d'histoire : la première éruption connue a été relatée par Diego de la Haya Fernandez, gouverneur de CARTAGO le 16 février 1723 et a formé un cratère du nom de Diego de la Haya (actuellement bouché). Depuis lors IRAZU n'a cessé de se manifester : en 1726, 1821, 1842, 1847, 1855, 1859, 1864, 1870, 1880, 1884, 1888, 1894, 1917 à 1921, 1924, 1928,1933, 1939 à 1940, 1953,1959, 1961, 1962. Les dernières éruptions importantes se sont  produites à partir du 13 mars 1963, précisément le jour de la visite officielle du Président John F. KENNEDY à San José. Pendant prés de 2 ans le « colosse » vomit des pluies de cendres à des kilomètres aux alentours et ce jusqu'à San José. Les habitants de la Vallée Centrale étaient alors obligés de sortir avec un parapluie... les toits des maisons étaient déblayés fréquemment afin d'éviter leur effondrement. En 1994 une violente explosion de la paroi nord du cratère a entraîné un glissement de terrain dans la vallée du Rio Sucio aux étranges couleurs verte et brune. Depuis IRAZU continue à produire des fumerolles plus ou moins importantes...

La légende : son nom, IRAZU, lui viendrait de « ara-tzu » signifiant « coup de tonnerre » en langue indienne ou du nom d'un village indien autrefois édifié sur ses pentes ?

Type de manifestations vulcanologiques : actuellement le volcan ne présente pas (en apparence) de signe important d'activité si ce n'est des fumerolles composée de vapeur d'eau et de gaz (dioxine de carbone et hydrogène) qui s'échappent à 90° C. des parois du cratère principal ainsi que de sporadiques petites coulées de lave. Le lac du cratère principal d'un curieux vert kaki est dû à de fortes émanations de soufre.

Description : bien qu'il soit le plus haut de tous les volcans du pays, vu de la Vallée Centrale, Irazu impressionne peu, justement parce que sa masse est telle qu'elle en est difficile à apprécier... De près, il en est tout autre! Ses 5 cratères forment un ensemble : le plus jeune, le cratère principal de 1 052 m de diamètre et profond de 250 m renferme un étrange lac aux eaux vertes d'une température de 30°C, des fumerolles s'échappent à 90°C du flanc nord-est ; le cratère Diego de la Haya (formé lors de l'éruption de 1723), sensiblement plus petit que le premier, abrite aussi un lac de couleur rougeâtre ; le cratère Playa Hermosa est recouvert d'une végétation rase ; les 2 autres, dont l'un abrite un lac (Crater de la Laguna), constituent l'ensemble des « Fumarolas ». Les alentours, recouverts de scories, forment un paysage lunaire...

Faune : plusieurs espèces d'oiseaux dont de nombreux colibris, de petits mammifères, lapins de montagne, coyotes, tatous, écureuils roux, belettes, porcs-épics...

Flore : myrte, chêne vert et noir, sauge, « langue de boeuf », échalote, « ombrelle du pauvre »...

Accessibilité : ouvert tous les jours de 8h à 16h. (Droit d'entrée 10 USD)
Accès très aisé, au départ de Cartago, une jolie et bonne route asphaltée de 32 Km monte jusqu'à un parking situé à quelque 100 m du cratère principal. 3 des 5 cratères sont relativement faciles d'accès. Prévoir cette ascension le matin de bonne heure pour des raisons de météo.

Observation & équipement : l'observation est fort aisée et ne présente aucune difficulté physique (attention toutefois aux personnes sensibles à la haute montagne), un belvédère faisant une partie du tour du cratère principal (le plus impressionnant) est aménagé. Le panorama est majestueux laissant voir par temps clair (généralement le matin) le Cerro Chirripó, et les 2 océans…La température oscille entre -8° et + 18°C. Le vent y est souvent violent.
Ne pas oublier : bonnes chaussures, chapeaux, lunettes de soleil, crème solaire, protection contre le froid et le vent.

Le volcan Irazu en Images...
Environs du volcan Irazu
Volcan Irazu
Flore au volcan Irazu
Ombrelle ou parapluie du pauvre au volcan Irazu
Cratère principal du volcan Irazu
Piémont du volcan Irazu

VOLCAN POAS

Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif : Plinien
Altitude à son sommet : 2 704 m

Situation : dans la Cordillère Centrale, à 40 Km au nord-ouest de San José à vol d'oiseau, au coeur du Parc National Poàs.

Un peu d'histoire : sa formation relativement jeune date de moins de 40 000 ans. Il y a des milliers d'années le cratère principal s'est effondré formant une caldeira de 1 300 m de diamètre. Depuis l'époque hispanique, la plus ancienne éruption connue date de 1747. En 1828 Miguel Alfaro observe que des cendres sont projetées en l'air telles « des flammes bleues »... En 1860 Le scientifique allemand Von Frantzius y réalise une série d'études dont des relevés de température (le lac du cratère principal fait alors 55°5 C. Mais c'est le 25 janvier 1910 à 16h45, que se produit la plus grande éruption connue ; son activité est telle qu'un geyser de cendre, lave et gaz fut projeté à 8 000 m de haut ! Alors qu'en 1989, lors de sa dernière éruption le geyser « ne dépassa » pas les 1 500 m.
 En 1952 l'activité fut phréatomagmatique : le lac disparaît et une activité éruptive de type strombolien  se met en place en 1953 jusqu'en 1955. C'est aussi en 1953 que se forme le 2eme cratère (actuellement rempli d'eau froide). Entre les années 1977 et 79 il y eut de fréquentes éruptions phréatiques dont celle du 14 février 1978 qui projeta le geyser à 2 000 m. En mai 1989 et 1994 l'activité a été si importante que les habitants de la région ont dû être évacués.
Les vulcanologues estiment que la chambre magmatique n'est qu'à quelque 400 m sous le lac !

La légende : on raconte que de jeunes vierges étaient précipitées en offrande aux dieux dans le cratère de Poas  par les prêtres à l'époque précolombienne.

Type de manifestations vulcanologiques : Poas est un strato-volcan de type basaltique composite formé de silice.  Poas est réglé sur des cycles d'environ 40 ans. Des nuées de vapeur de soufre (de type geyser) s'échappent en permanence du lac bleu laiteux ainsi que des parois. Lors des pics d'activité, les pluies acides sont telles, parfois, que les autorités du parc sont contraintes d'en fermer l'accès aux visiteurs (comme en 1989 et 1994).

Description : de loin c'est une montagne à l'apparence bonhomme, bien installée dans un paysage aux allures alpestres. De près, il en va tout autrement. Le volcan possède 3 cratères : le cratère principal (le plus spectaculaire avec ses  1 300 m de diamètre et 300 m de profondeur) abrite un lac aux eaux bleu vert laiteux d'où se dégagent de puissants panaches de gaz sulfureux retombant en pluies acides. Le deuxième cratère (éteint), appelé Lago de Boto au milieu d'une végétation exubérante, est lui bien paisible avec son lac aux eaux froides d'un bleu intense. Le troisième (éteint lui aussi) appelé Von Frantzius, du nom du scientifique allemand qui en 1861 fut le premier à l'observer, est quasi inaccessible tant la végétation alentour est dense. Il se dégage de l'ensemble une odeur caractéristique de soufre.

Faune : on y observera parmi les 79 espèces d'oiseaux recensées : des colibris insignes, des merles fuligineux, des dindes noires, et... avec beaucoup de chance le farouche quetzal ! Et aussi quelques mammifères, écureuils, putois, coyotes et belettes...

Flore : des broméliacées, dont le fameux sombrilla del pobre (ombrelle du pauvre), des épiphytes, d'étranges lichens, des mousses, des fougères arborescentes, orchidées, chênes, cèdres, cyprès... constituent la flore représentative de Poas.

Accessibilité : ouvert tous les jours de 8h à 15h30 (entrée 10 USD)
Accès très aisé ; au départ de San José, prendre la Panaméricaine en direction de l'aéroport international, puis en direction d'Alajuela que l'on traversera, continuer dans l'axe en suivant les panneaux (pictogramme) avec un volcan. Une bonne et pittoresque route asphaltée mène jusqu'au Parc National Volcan Poas. Laisser sa voiture au parking, un chemin d'environ 800 m bordé de « l'ombrelle du pauvre », que l'on parcourra à pied mène au belvédère du cratère principal.

Observation : l'observation est fort aisée et ne présente aucune difficulté, on effectuera la visite le matin de bonne heure, de préférence et ce, afin de bénéficier des meilleures conditions météo. On choisira un jour de semaine de préférence aux fins de semaine afin de contempler le spectacle dans les conditions les meilleures. Poas reste un but de promenade (bruyante) des Ticos. Du belvédère aménagé au bord du cratère principal, le spectacle est somptueux... Ne pas manquer l'autre cratère (Botos) qui renferme un beau lac aux eaux bleu profond (accessible par un sentier balisé) et le petit centre d'information de vulcanologie, avec notamment une maquette de Poas mais aussi une cafétéria, une boutique de souvenirs et des toilettes.
Le centre d'information est situé dans le bâtiment officiel du parc à mi-chemin du parking et du belvédère.
 
Equipement :
ne pas oublier : bonnes chaussures, chapeaux, lunettes de soleil, crème solaire, protection contre le froid le vent et la pluie.

Le volcan Poas en Images...
Ombrelle ou parapluie du pauvre
au volcan Poas
Cratère principal du volcan Poas
Lago de Boto
Deuxième cratère du volcan Poas
Vapeur de soufre au volcan Poas
Environs du volcan Poas
Vapeur de soufre au volcan Poas



VOLCAN RINCON de la VIEJA

Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif : Plinien
Altitude à son sommet : 1 895 m  

Situation : dans la cordillère du Guanacaste (nord-ouest du pays), au coeur du Parc national Rincon de la Vieja (14 161 ha), au centre d'un massif volcanique qui compte plusieurs sommets dont le volcan Santa Maria (1 916 m).

Un peu d'histoire : le volcan Rincón de la Vieja actuel, a été formé à la suite d'une éruption simultanée de plusieurs volcans qui a créé un seul et même cône. Eruptions en 1966 (gaz), 1967 (le 23/02 : 28 éruptions en 1/2h), 1969 (boue avec vapeur et gaz sulfureux), 1970 (cendres), 1983 (éruption phréatique), 1984 (éruption phréato-magmatique), de mai 91 à septembre 92 explosions et lahars, 1995 (éruptions phréatomagmatiques, explosions, colonnes de cendre, vapeur, lahars,  février 1998 : activité phréatique du cratère principal, lahars dans les Rios Penjamo, Quebrada Azufrada et Azul.

Type de manifestations vulcanologiques : actuellement le volcan est en forte activité, bien s’informer avant d’entreprendre l’ascension de son cratère. Il est malgré tout prudent de se renseigner avant d'entreprendre son ascension. Dans la région l'on observe une forte activité géothermique : fumerolles, geysers et lacs de boue bouillonnante. Ces phénomènes résultent d'un sol  poreux qui laisse s'infiltrer les eaux de pluies jusqu'aux chambres magmatiques, l'eau est alors chauffée comme dans une cocotte minute, la température peut atteindre 2 800°C. La pression est telle que l'eau sort sous forme de geyser de vapeur d'eau ou de boue et ce, souvent à plusieurs km du volcan.
Aux alentours, des manifestations géothermiques sont importantes et souvent spectaculaires : bassins bouillonnants de boue, sources d'eau chaudes, mini geysers sifflants gaz et vapeur d'eau...

La légende : parmi plusieurs versions, on raconte qu'une vieille femme (la vieja) aux pouvoirs magiques habite sur la pente Est du volcan Rincon de la Vieja (le coin de la vieille). Elle crache de la fumée vers le ciel lorsqu'elle est mécontente... Cet état doit être fréquent, en effet en 1995 et 1998 des nuages de cendre atteignirent Santa Rosa située à plus de 30 Km.

Description : la montagne se découpe sur un terrain de pâturages relativement plat. Le massif comprenant Rincon de la Vieja et Santa Maria est composé de 9 cratères.

Faune : on y observera plus 250 espèces d'oiseaux, dont l'oiseau cloche, le grand hocco, des perroquets, toucans, chouettes, oiseaux de proie et aussi de petits mammifères ; cervidés, pécaris, moufettes (ou sconses), tatous, coatis, singes hurleurs (ou alouates) et capucins, agoutis, tapirs... les félins : jaguars, pumas, ocelots et margays seront eux plus difficiles à observer.

Flore : le parc est réputé pour ses centaines d'orchidées dont la Guaria morada (Cattleya skinneri), la fleur nationale du pays mais aussi d'autres plantes épiphytes, des broméliacées...

Accessibilité : Ouvert du mardi au dimanche de 7h30 à 15h30. (Droit d'entrée 10 USD)
Accès uniquement en voiture tout terrain. En fait 2 entrées mènent au parc, nous conseillons celle de Las Pailas située sur le versant ouest. Cet itinéraire ne représente (que) 8 Km de randonnée à pied contre plus de 13 Km par l'entrée de la Casona Santa Maria située sur le versant sud-ouest.  
Au départ de Liberia, prendre vers le nord la Panaméricaine en direction de Peñas Blancas (frontière avec le Nicaragua), après quelque 5 km bifurquer à droite par une piste (avec des passages en ignimbrite) en plus ou moins bon état, en direction de Curubandé (que l'on traverse) et le Parc Rincon de la Vieja. Après environ 12 km la piste pénètre dans la propriété de l'hacienda Guachipelin (droit de passage 2 USD), on continuera en direction du Rincon de la Vieja lodge et l'entrée du Parc au lieu-dit las Pailas (les chaudrons) où l'on laissera sa voiture (parking). La suite du parcours se fera exclusivement à pied et non à cheval (car interdits dans les parcs Nationaux) comme le prétendent certains guides mal informés. Un chemin de 8 km qui devient de plus en plus pentu et pénible à cause des éboulis mène au sommet du volcan via le cratère de Von Seebach. Prévoir toute la journée pour l'aller et le retour. Programmer le début de la randonnée tôt le matin.

Observation : un magnifique panorama sur les environs et les 2 océans attend les courageux qui tenteront l'ascension... Le cratère fumant dont la végétation est absente, présente un aspect lunaire. Non loin, la Laguna los Jilgueros aux eaux vertes acidulées attire les tapirs pour se désaltérer...

Equipement : très bonnes chaussures de marche (si possible montantes pour éviter les tiques qui abondent dans les hautes herbes), chapeau, lunettes de soleil, crème solaire, pull, coupe-vent, nourriture et eau en quantité suffisante....

Le volcan Rincon de la Vieja en Images...
Vapeur de soufre au Borinquen
Vapeur de soufre au Borinquen
Cascade du rio Colorado
Piémont du volcan Rincón de la Vieja
Volcan Rincón de la Vieja
Volcan Rincón de la Vieja
vue de Cañas Dulces

 VOLCAN TURRIALBA

Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif :
strombolien
& vulcanien
Altitude à son sommet : 3 340 m

Situation : à une quarantaine de Km au sud-est de San José, dans la Réserve Forestière de la Cordillère Centrale.

Un peu d'histoire : ses dernières éruptions connues datent des années 1864-66 ; éruption strombolienne et vulcanienne

Type de manifestations vulcanologiques : parmi les 3 cratères, seul celui du milieu montre quelques signes d'activité avec des fumerolles de vapeur de soufre qui s'échappent des parois du cratère. On constate aussi de faibles secousses sismiques. Actuellement, Turrialba est entré dans une phase très active *, bien se renseigner avant d’entreprendre l’ascension du cratère.

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Depuis janvier 2010, une caméra a été posée par l’OVSICORI à la cime du volcan Turrialba afin de pouvoir observer le « colosse » en temps réel (une nouvelle image toutes les 10 secondes est prise et envoyée par un signal radio). Le volcan Turrialba est actuellement en « alerte jaune » en raison de sa grosse activité.
Pour voir le Volcan Turrialba un temps réel : www.ovsicori.una.ac.cr/vulcanologia

La légende : son nom lui aurait été donné par les conquistadors espagnols Torre Alba  (tour blanche) en raison des panaches de fumée qui s'échappaient à l'époque de son sommet. Une autre étymologie possible serait des mots huetar « turiri » (feu) et « aba » (rivière), autrement dit la rivière de feu.

Description : sa haute silhouette se dresse dans un décor quasi alpestre de pâturages, de rivières et de forêt de nuages.
                              
Faune : quelque 80 espèces d'oiseaux y on été recensées dont le fameux Quetzal, le solitaire à tête noire et de magnifiques colibris, quelques mammifères, coyotes, belettes, singes et coatis...

Flore : fougères, mousses, broméliacées, bambous et buissons divers composent l'essentiel de la flore.

Accessibilité : ouvert tous les jours et à toute heure (Droit d’entrée : 30 USD environ, guide obligatoire inclus)
Accès uniquement en voiture tout terrain.
Deux itinéraires possibles :
- A partir de Cartago, prendre la direction de Cot et du Volcan Irazu (si l'on en fait aussi la visite), soit plus directement lorsque l'on est à Cot la direction de Santa Rosa, San Pablo et de l'Hacienda La Esperanza, poursuivre encore quelques kilomètres.... 
- A partir de la ville de Turrialba, prendre la direction de Santa Cruz, puis Pastora, poursuivre encore quelques kilomètres, passer devant la Finca Central...
Du Volcan Turrialba Lodge l'on peut accéder au sommet à cheval (compter 2 à 3 heures de randonnée) soit à pied par un sentier qui bien que ne présentant pas de difficulté majeure, nécessite  une excellente condition physique (compter une bonne ½ journée).

Observation : on peut effectuer le tour du cratère principal d'où l'on jouit par temps clair d'une vue magnifique sur les volcans Irazu, Barva et Poas. Vers le sud-est on peut distinguer clairement le Cerro de la Muerte, point culminant du pays. Il est possible de descendre dans le cratère, en s'assurant toutefois que cela ne présente aucun danger lié à une activité volcanique récente.

Equipement : très bonnes chaussures de marche, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire, pull, coupe-vent, protection contre la pluie, nourriture et eau en quantité suffisante...

A noter que depuis 2008, le volcan Turrialba est en activité importante, à tel point que certain jours il est interdit d’y monter


Le volcan Turrialba en Images...
Environs du volcan de Turrialba
Volcan Turrialba
Cratère principal du volcan Turrialba
Volcan Turrialba vue de la Casa Turire
Paysage de la Vallée centrale
Ferme aux environs de Turrialba

Les 2 volcans endormis du Costa Rica

VOLCAN BARVA

Forme de Volcan : strato-volcan
Dynamisme éruptif : endormi
Altitude à son sommet : 2 906 m

Situation : au nord de San José, à quelques kms de la charmante petite cité de Barva, à la lisière ouest du Parc National Braulio Carrillo. Province de HEREDIA.

Type de manifestations vulcanologiques :
ce volcan est considéré comme actif mais actuellement aucune manifestation n'est visible. Barva a connu une période éruptive dans les années 6 050 avant JC.

Description : grosse montagne recouverte d'une forêt tropicale dense. En son sommet 3 lacs : le Barva, le Copey et le Danta.

Faune : on compte 515 espèces d'oiseaux parmi lesquelles l'urubu, le chardonneret, le cotinga, de nombreux colibris, et si l'on a de la chance le quetzal. Parmi les mammifères, l'on pourra observer le singe capucin, le coyote, le blaireau, le daim... et avec de la chance, le puma et le jaguar !
 
Flore : essentiellement composée de forêt primaire, le parc compte plus de 600 espèces de plantes (pin, chêne, acajou, cyprès, fougère arborescente, orchidée, mousse espagnole...), soit la moitié de celle du pays.

Accessibilité : ouvert tous les jours de 8hà 16h. (Droit d'entrée 10 USD)
Les Josefins (habitants de San José), les fins de semaine, lors des vacances, se rendent en nombre sur les pentes du volcan afin d'y trouver un peu de fraîcheur...
Le volcan étant très souvent dans les nuages, il sera prudent de bien consulter la météo. L'ascension devra être programmée de préférence en saison sèche et tôt le matin. Le chemin qui mène au sommet est particulièrement difficile à trouver ; bien se renseigner auprès des habitants de la région. L'on peut laisser sa voiture au lieu dit « Sacramento ». De là, pour atteindre les 3  lacs de cratère, dont la Laguna Barvaet la Laguna Copey (très jolie vue sur la Vallée centrale), compter 5 à 6 heures de marche par des sentiers plus ou moins boueux qui serpentent dans une sylve détrempée, où les arbres moussus abritent de nombreux animaux dont le tapir et le fameux quetzal, des colibris, des grenouilles et des crapauds, des vautours... Pour la descente prévoir 3 à 4 heures.

Observation : on observera  une flore particulièrement riche dans cette forêt de nuages parcourue de cascades…il est possible de camper près d'un des nombreux lacs.

Équipement : prévoir des vêtements chauds (le climat étant frais), une protection contre la pluie, de bonnes chaussures de marche, de l'eau, des provisions, une boussole et une bonne carte détaillée... car il n'est pas rare de se perdre !



VOLCAN OROSI

Forme de Volcan : strato-volcan  Dynamisme éruptif : endormi Altitude à son sommet : 1 487 m

Situation : au nord-ouest du pays, au nord du Cerro Cacao (1659m), dans le Parc National du Guanacaste. Province du Guanacaste.

Type de manifestations vulcanologiques : actuellement aucune manifestation n'est perceptible.

Description : c'est une belle montagne aux couleurs bleutées, sa pyramide asymétrique se détache dans un paysage de savane. Son cratère est partiellement détruit... 

Accessibilité : Ouvert tous les jours et à toute heure (pas de droit d'entrée à ce jour)
Au départ de Liberia, prendre la Panaméricaine sur 24 Km vers le nord jusqu'à Potrerillos. Au poste de police, bifurquer à droite sur la piste en direction de du nord-est jusqu'à Quebrada Gde. Tourner à gauche en direction de la station biologique du volcan Cacao. De là rejoindre le volcan Orosi.

Faune : comme à Rincon de la Vieja, on y observera plus de 250 espèces d'oiseaux, dont l'oiseau cloche, le grand hocco, des perroquets, toucans, chouettes, oiseaux de proie et aussi de petits mammifères ; cervidés, pécaris, moufettes, tatous, coatis, singes hurleurs (alouates) et capucins, agoutis, tapirs... les félins : jaguars, pumas, ocelots et margays seront eux plus difficiles à observer.

Flore : broméliacées, orchidées, fougères... sont représentatifs des plantes des pentes du volcan.

Observation : le volcan étant peu fréquenté, l'observation des nombreux animaux peuplant les pentes du volcan n'en sera que (relativement) plus aisée.

Équipement : très bonnes chaussures de marche, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire, pull, coupe-vent, protection contre la pluie, jumelles, nourriture et eau en quantité suffisante...

Volcan Orosi
Volcan Orosi

... d'autres volcans du Costa Rica...

CACAO : 1 659 m (Parc National du Guanacaste). L'ensemble volcanique (Orosi et Cacao) est sur  la ligne de partage des eaux, c'est un couloir migratoire pour de nombreux animaux. Le Rio Tempisque (qui s'appelle en amont « Tempisquito », comme il se doit...) prend sa source entre les deux volcans.

CACHO NEGRO:  2 150 m (Parc National Braulio Carrillo). Ce volcan quasi inaccessible est situé au coeur du Parc National créé en 1978 pour la protection de cette région après la construction de la route San José Limon. Ici règne la forêt de nuages, le relief est tourmenté, la végétation extrêmement dense...
  
CHATO : 1 100 m (Parc National Arenal). Voisin tranquille du très actif volcan Arenal, il forme un joli cône vert au sommet duquel une lagune vert pomme a élu domicile. Son ascension (difficile) peut se faire à partir de la Finca Cerro Chato.

COCO (Isla del) : 634m. (Parc National Isla del Coco).  A 550 km au sud-ouest des côtes costariciennes Isla del Coco est un ancien volcan, unique affleurement rocheux de la cordillère océanique de Coco. Elle possède de profonds ravins, falaises, vallées, ruisseaux et cascades. Le littoral est caractérisé par d'imposantes falaises presque verticales, de roches volcaniques et d'un grand nombre de grottes sous-marines.

MIRAVALLES: 2 028 m (Zone de protection Miravalles- cordillère du Guanacaste). Situé au centre de cette zone de protection, c'est le plus haut sommet de la cordillère du Guanacaste. C'est essentiellement pour les manifestations géothermiques dont les sources thermales que l'on pourra s'attarder dans cette région. La compagnie d'électricité costaricienne (ICE) produit à Las Hornillas (Projet Géothermique Miravalles), du courant électrique avec la vapeur d'eau produit par des geysers.

PLATAR : 2 183 m & PORVENIR : 2 267m (Parc National Juan Castro Blanco au nord de Zarcero). Ce parc qui abrite ces deux volcans a été créé en 1992, en région de partage des eaux où prennent leur source de nombreux courts d'eau. Il est situé en zone de transition entre deux types l'habitat sylvestre. C'est une région propice à l'observation ornithologique et à la pêche en rivière.

SANTA MARIA: 1 916 m (Parc Nacional Rincón de la Vieja) : au coeur  de ce parc créé en 1973, c'est le sommet le plus élevé du massif volcanique qui comprend aussi neuf cratères et le volcan en activité Rincón de le Vieja. La région est riche en manifestations géothermiques (geysers, émanations de soufre, sources d'eau chaude...).

TENORIO: 1 916 m (Parc National Volcán Tenorio). Situé au coeur de ce parc récent du même nom, de nombreuses rivières y prennent leur source dont le très esthétique Rio Celeste. Au départ du poste de garde, un bon sentier mène au Rio Celeste (environ 1h30 de marche), la randonnée est des plus agréables... et peut se conclure par une baignade dans les cascades bleu azur du rio... le même sentier conduit au volcan Tenorio (environ 2h30 de marche).    

Les autres volcans du Costa Rica en Images...
Volcan Cacao
Volcan Santa Maria et Rincón de la Vieja



Petit lexique à propos de vulcanologie (d'après Larousse et des ouvrages spécialisés)

Andésite   n. f ; (de Andes .n. pr.) Lave très visqueuse à structure porphyrique, composée essentiellement de phénocristaux zonés de plagioclase (andésine), associés à des pyroxènes et à des amphiboles. Les laves andésites s'épanchent difficilement, elles  retiennent les gaz, de ce fait les explosions n'en sont que plus violentes et dangereuses

Basaltique  adj. Se dit d'un volcan dont la lave, composée essentiellement de basalte est très fluide.

Caldeira n.f. (mot portugais, chaudière).Vaste dépression de plus d'1 Km de diamètre, d'origine volcanique, de forme grossièrement circulaire, causée par l'effondrement de la partie centrale d'un volcan.

Détritique   adj. (du lat. detritus, broyé). Géologie. Roche détritique : roche qui résulte de la désagrégation d’une roche préexistante.

Effusif, ive   adj. Géologie. Roche effusive : roche magmatique qui s'est épanchée à l'air libre (coulée de lave).

Géothermie   n.f. Ensemble des phénomènes thermiques internes du globe terrestre.

Géothermique   adj. Relatif à la géothermie.

Ignimbrite   n.f. (lat. ignis, feu et imber ,imbris pluie) Roche constituée de dépôts de cendres volcaniques soudées. Celle de Rincon de la Vieja est d'une blancheur aveuglante.

Lahar   n.m. (mot javanais) Coulée de boue meurtrière, souvent déclenchée par un volcan ou un tremblement de terre.

Phréatique   adj. (du gr. phreatos, puits) Se dit d'une nappe aquifère, imprégnant les roches, formée par l'infiltration des eaux de pluie et alimentant des puits ou des sources

Phréatomagmatique   adj. Se dit d'une éruption provoquée par la rencontre brutale d'un magma très chaud montant vers la surface et d'une importante quantité d'eau (nappe d'eau souterraine, lac, mer...). Les éruptions phréatomagmatiques sont très explosives, car la masse d'eau réchauffée se transforme en gaz (vapeur d'eau).

Pyroclastique adj. Se dit d'une roche formée de projections volcaniques lors d'une éruption.

Strato-volcan   n.m. volcan constitué, au fil des éruptions, par un empilement de coulées de laves et de retombées aériennes (lapilli, cendres, blocs et bombes). Les strato-volcans sont généralement de grande taille et ont une longue durée de vie (de quelques milliers à quelques centaines de milliers d'années). 

Sylve   n.f ; (du lat. silva, forêt). Géographie. Forêt tropicale dense et humide.

Strombolien, enne  adj. (de Stromboli), n. pr.). Se dit d'un dynamisme éruptif caractérisé par des successions d'explosions éjectant des scories basaltiques.

Subduction   n.f. (du lat. subducere, tirer dessous). Géologie. Enfoncement d'une plaque lithosphérique de nature océanique sous une plaque adjacente généralement de nature continentale. (La subduction s'accompagne de séismes dont les foyers se situent entre 75 et 200 km de profondeur, selon un plan incliné dit plan de Benioff).

Volcan  n. m. (italien, vulcano, de Vulcanus, dieu romain du feu). Relief terrestre résultant de l'émission en surface de laves, de cendres etc. issues du manteau supérieur : lieu où des produits magmatiques (laves, gaz chauds) atteignent la surface du globe (dans l'air ou sous la mer), ou celle d'un astre (planète ou satellite).

Volcan actif   volcan pouvant entrer en éruption à tout moment.

Volcan endormi    volcan inactif pouvant se réveiller.

Volcan éteint   volcan peu susceptible d'entrer à nouveau en éruption

Bibliographie

Les feux de la Terre. Histoires de volcan : Maurice KRAFFT. Gallimard. Editions Découvertes.
Des volcans et des hommes : Philippe BOURSEILLER & Jacques DURIEUX. Editions de la Martinière.
Volcan Arenal, Irazu & Poas, Costa Rica : Jorge BARQUERO H. 3  petits livrets fort bien fait et documentés en espagnol et anglais (disponible à la librairie Universal de San José).

Sites Web

Excellent site de Red Sismologica Nacional & de l'ICE (Instituto Costarricense de Electricidad). (En espagnol) :
lien

Pages web d'un site mexicain bien documenté (en espagnol) : lien

Site généraliste sur le Costa Rica, beaucoup de sujets développés dont les Parc Nationaux. (En espagnol et anglais) : lien

Page Web de la Nacion ( le grand quotidien du Costa Rica) consacrée aux Parcs Nationaux. (En espagnol) : lien

De belles photographies de volcans du Costa Rica, du Nicaragua & du Guatemala : lien


Site très complet et régulièrement mis à jour sur le volcan Arenal (En anglais): lien

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Mise à jour : avril 2012

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